Un Conteneur, c’est une histoire très simple, écrite « en ligne claire ». Elle se déroule sur une journée, de l’aube à l’aube. Josef vit dans un monde de conteneurs et sa vie se résume en un mot : boulot. Un boulot pas très passionnant : empiler des caisses, traîner un chariot et attendre. Parfois, il croise La Fillette. Elle l’amuse, mais il n’a guère de temps à partager avec elle. Il y a toujours des sonneries qui le rappellent à son « devoir » s’il s’en écarte une minute. Mais, au fil de cette journée, plusieurs rencontres l’amènent à prendre une décision : faire de sa vie autre chose.

Avec ses comparses – oserais-je le mot camarades ? – ils se construisent un bateau avec ce qu’ils ont sous la main, des pièces de conteneurs, et prennent la mer. Une mer magnifique, accueillante, une mer comme une libération.

Avec Un conteneur, la « grande ambition » d’Emilie Plazolles – est-il encore temps de rêver petit ? – est de donner ou de redonner de l’envie. L’envie de se réapproprier les espaces, les questions, les idées, la joie. Un conteneur sera une forme courte pour l’extérieur et les espaces non dédiés.