Un portique comme un bateau. Ou un chapiteau à ciel ouvert.
Avec toutes les normes et restrictions, jouer sous chapiteau devient un luxe.
Avec un chapiteau sans toile, on contourne tout ça. On se met à nu. On s’expose aux temps…
Et puis y a plus d’saisons. C’est l’été l’hiver. C’est l’hiver l’été. Parfois la même journée.
Certains râlent. Certaines désespèrent. Je pense juste : Va falloir s’habituer
Donc ça parle des défis de notre temps, mais sans en parler. Et puis comme va falloir s’habituer, ça pourra jouer sous la pluie et dans le vent. Même peut-être sous la neige. Les marins lâchent pas la barre dans la tempête.
Donc ça parle d’écologie et de transitions, mais aussi de trucs dont personne aime entendre parler.
C’est un spectacle (dés)abusé.
Et puis moi, j’aime pas foutre le cafard aux gens. Et à la fin, il faut bien vivre. Alors autant le faire avec joie. Je sais pas encore comment. Mais ça finit dans la joie. Une joie qu’on s’arrache parce que c’est la dernière chose qui nous tient. Une joie deséspérée, avec élégance.