“Winning is for losers” ne parle pas du suicide, mais il y a un suicide en scène. Une métaphore de la mort de la pause, de la suspension, et d’une mort philosophique. La mort n’est pas présentée comme une fin, mais comme un chemin pour échapper à une absence de sens.
L’absurde est ici, parmi nous, il nous a envahis. Il nous consume avec des publicités promettant l’illumination spirituelle à portée de clic. En 5 minutes, vous pouvez atteindre le nirvana, en 2 semaines vous serez libéré du stress : il suffit de respirer en pleine conscience et de boire un smoothie au collagène…
Le personnage de ce spectacle cherche l’illumination. Elle est fatiguée du stress, des ombres. Elle décide de ne plus regarder que les lumières, de se laisser éblouir, de s’immerger dans la lumière pour échapper à la pénombre du quotidien. Et elle va le faire littéralement. Elle va poursuivre les lumières installées par le technicien pour qu’elles l’éclairent, pour toujours…