On a dit, murmuré, susurré et déclamé trop souvent qu’elle aurait passé un pacte avec le diable pour acquérir ses pouvoirs… Point de tout. Non. La sorcière n’a pas vendu et ne vendra jamais son âme au diable, elle n’a besoin de personne, même pas d’une Harley Davidson. Elle porte plainte contre X, Y, Z, et un bon gros tiers de l’humanité européenne, colporteur de ces propos diffamatoires. Le postulat est posé. Perdre ce procès n’est pas une option. Elle fait donc appel à la meilleure avocate de tous les temps… parait-il.

“Elles étaient une fois” est une réflexion sous forme d’un dialogue abosurdo-ludique entre deux protagonistes : la sorcière et son avocate. Une rencontre aux frontières poreuses entre réalité et fiction pour nous questionner sur la responsabilité de l’individu au sein de la masse et des injonctions qui nous poussent à nous positionner inlassablement. Quitte à être d’accord ou pas, sans trop savoir pourquoi.